jeudi 30 décembre 2010

peintre de tous les jours...

Je renoue enfin avec la peinture et le dessin. Quel bonheur de retrouver mon atelier nomade au chaud dans ma cuisine, après une grande balade dans le froid et la brume !


offshore : technique mixte sur papier.


Le Père Noël qui a décidément un sens affuté de ce qui me fait plaisir, a déposé tout contre mes escarpins un coffret avec fusains, sanguines et estompes. Une technique que je connais mal alors... je me suis lancée !


Minéral : fusain, mine de plomb et crayon "carbone "

Juste pour commencer.

Une seule envie : continuer !

dimanche 5 décembre 2010

La lumière des Hollandais

Le rivage en décembre

Tournant le dos aux festivités et préparatifs de Noël en ville, jai pris ces photos il y a une heure sur la plage près de chez moi.
Quelque chose de la lumière des marines flamandes des XVII et XVIIIe siècles







Une beauté à couper le souffle...

L'heure bleue sans concession...

Juste électrique.

La quiétude, l'espace, le silence, presque l'infini. Une certaine conscience du luxe d'être là et nulle part ailleurs.

Alors, on comprend mieux que dans n'importe quel livre d'art ce que les Impressionnistes sont venus chercher ici.

samedi 13 novembre 2010

Same old shit !

Alors que dans mon dernier article j'évoquais l'anecdotique exposition "Jean -Michel Basquiat" qui recueillait les avis admiratifs des visiteurs que j'ai entendus dans les salles d'expo (visiteurs fort nombreux puisque depuis l'ouverture le 15 octobre dernier , il furent 70 000 ), je ne puis m'empêcher de commenter à mon tour un fait divers qui me fait sourire.




Voilà qu'au détour d'une visite, la restauratrice attachée au musée remarque que l'oeuvre de Basquiat "Cadillac Moon " peinte en 1981, a été raturée de quelques traits de feutres dans un coin, sans qu'aucune caméra, aucune alarme, aucun gardien n'ait pu détecter cette dégradation sur le moment et confondre ainsi le coupable.
Et la presse de poser la question vitale de la sécurité dans les musées, car les vols ne sont pas exceptionnels et les salles d'exposition françaises sont loin d'être correctement protégées.

En outre, "Cadillac Moon" se trouve parmi un ensemble de dessins accrochés contre un escalier, à portée de main du public.

Alerté immédiatement par le Musée d'Art Moderne, Bruno Bischofberger, le propiétaire du tableau répond avec un flegme désarmant en arguant que "de toute façon, Basquiat avait toujours vanté la collaboration entre artistes" !
Etonnant, non, cette insousciance ? L'art de Basquiat serait-il en perpétuelle mutation attendant le graphe d'un visiteur suffisamment gonflé pour approcher le dessin ?


On en resta là quelques heures.


Puis voilà que la Mairie de Paris oppose un démenti à cette dégradation survenue au MAM de la ville.
"De nombreuses critiques ont été formulées de manière absurde contre la Ville et le Musée." s'indigne-t-elle.
Et le communiqué se poursuit ainsi :
"Au terme de l'enquête conduite pour comprendre comment un tel geste avait été possible compte tenu des importantes mesures de sécurité prises pour accueillir cette exposition, il apparaît clairement que l'œuvre a été détériorée avant son arrivée à Paris : la trace est perceptible sur les photographies prises de cette œuvre lors de la dernière exposition où elle a été présentée (Bâle)."
Ouf ! on respire !
Même exposées à la vue de milliers de visiteurs, les oeuvres sont en sécurité au Musée d'Art Moderne, et c'est le sérieux de la surveillance qui permet de déceler les dégradations antérieures.
Personnellement, je ne sais pas si quelques traits de plus ou de moins sur le tableau de Basquiat sont si importants, mais ce n'est qu'un avis d'iconoclaste. Je n'aurais jamais osé tenir ces propos si je n'avais été encouragée par ceux du propriétaire du tableau lui-même... dans le genre : "Pas grave ! un Basquiat, c'est fait pour être taggé !".
Allez défendre l'intégrité d'une oeuvre après cela !

Pour le fun, et parce que vous l'avez bien mérité, voici une petite video
Pourquoi celle-là ?
Parce que, plus que l'oeuvre de Basquiat, c'est une création à partir de celui-ci réalisée par TrYbeKa, parce que j'aime bien la musique (Le groupe : Thee More Swallows, et le titre : 2AM) parce qu'elle m'inspire plus que les gloses autour du "Radiant Child" , j'y trouve un univers plus riche.... Peut-être un peu plus que quelques traits de feutre sur le coin d'un tableau, qui vont le rendre encore plus... commercial !


Allez, vous l'avez bien mérité...



JEAN-MICHEL BASQUIAT
envoyé par trYbeKa. - Découvrez plus de vidéos créatives.

dimanche 7 novembre 2010

Kiss the past hello


Il y a quelques jours, au musée d'Art Moderne, Paris...
Après avoir déambulé parmi les anecdotiques travaux de Basquiat qui, curieusement déplacent des foules émerveillées, j'atterris vite au-dessus dans l'expo du photographe Larry Clark.
"Kiss the past hello " s'amuse avec l'expression anglaise "Kiss the past goodbye" Qui peut se traduire par : "faisons table rase du passé".



photo trouvée sur le site de Paris Match :

Le photographe est interviewé ici devant une partie de l'exposition : punk Picasso.

Un regard sur les kids de Tulsa en Oklaoma : sexe, drogue et violence, toute une jeunesse dérivant dans une société américaine qui s'accroche à des valeurs dépassées, impuissante devant ses propres enfants.

« Lorsque dans les années 60, j'ai commencé à prendre des photos des gens autour de moi, je me fabriquais ma propre mythologie, mon propre univers.
Il s'agissait déjà d'un mélange entre réalité et fiction, entre ce que je voyais devant moi et ce que je voulais formuler à partir de cette réalité. »

Tulsa and Teenage lust : 1971













Larry Clark : 1992





Voici une video "Kids" réalisée par Larry Clark. Elle ne figure pas dans l'exposition. Je ne sais malheureusement pas de quand elle est datée, mais elle est bien ultérieure à "Tulsa". Epoque qui à la fois rappelle "Punk Picasso" en 1991 et Jonathan Velasquez 2003 ... difficile dans ces conditions de dater... Musique de Archive, titre : "Get out"
La violence, la tendresse, les désespoir, l'errance, les errances..... et puis quelque chose d'animal, je trouve .

Kids larry clark clip
envoyé par canabitch. - Films courts et animations.

Oui mais voilà, l'exposition "Kiss the past hello !" au Musée d'Art Moderne est interdite aux moins de 18 ans. Une censure émanant de la Ville de Paris au nom de la protection des mineurs (loi du 5 mars 2007) qui est lourde de conséquences.

Quelles conséquences aura cette autocensure ?
Cette autocensure ou censure préalable est inquiétante. Jusqu'à présent, le musée est une zone sanctuarisée ouverte à tous où chacun peut juger de la détermination de l'artiste et des aspects qu'elle prend dans son oeuvre.
A l'avenir, les programmateurs les commissaires d'expositions, vont, avec ce signal officiel, soit préventivement ne plus exposer des oeuvres « à caractères sexuels » (où cela va t-il commencer ? ), soit distribuer à tout va des cartons d'interdictions.
Du côté des artistes, les protestations commencent à affluer, avec notamment un communiqué
signé de professionnels de l'art contemporain.
« A l'avenir », a dit Christophe Girard (adjoint à la Culture,à la Ville de Paris) sur de multiples médias et lors d'un débat
, « il faut se battre pour modifier la loi de 2007. Puisque la loi est devenue très sévère, soyons radicaux ! »
Propos de Louis Mesplé recueillis sur "Rue 89"


Laissons les derniers mots à Larry Clark interrogé par "Beaux Arts Magazine" (novembre 2010) :
"D'abord je n'y ai pas cru ! Qu'une chose pareille puisse se produire en France me semblait impensable.maintenant je comprends que vous êtes en train de vivre un moment de répression et de régression très dur, comme on a pu le vivre aux Etats-Unis. L'ironie c'est que ma précédente rétrospective à New-York n'était précédée d'aucun avertissement et n'a pas déclenché la moindre polémique. (...) Il y a quelque chose d'infiniment hypocrite et irrationnel dans cette manière d'infantiliser le public. Par ailleurs, comment peut-on à la fois inviter un artiste en connaissance et de cause et à la fois vouloir occulter son travail ? C'est choquant et blessant pour tous ces adolescents, c'est une insulte à leur intelligence, à leur liberté, à leur capacité de juger. En fait, l'exposition devrait plutôt être interdite aux adultes, à tous ces gens qui portent un regard pornographique sur la jeunesse et sa sexualité."

samedi 2 octobre 2010

Sixties so sexties : épisode 1

Sixties :
Le Swinging London c'était :



"Blow up", le film d'Antonioni,



Mary Quant , designer

Et encore,




Twiggy, mannequin



Marianne Faithfull : chanteuse, égérie des Stones.



1965 :
Les Rolling Stones émergent et affirment leur côté mauvais garçon face aux si gentils Beatles avec le single "Get off my cloud !"
Mon premier disque des Stones !
Enfin, encore très sages, les mauvais garçons !




The Rolling Stones - Get Off My Cloud (live)
envoyé par moriganne. - Clip, interview et concert.

1966 :
Pendant que les Beatles sortaient un album très preppy rock : Revolver, les Stones eux, commettaient le sublime "After Math" .
Mon BEPC en poche et un séjour en Angleterre plus tard et je rentrais avec le vinyl sous le bras.

Terriblement sensuel et sexy, Mick Jagger affolait les teenagers . La guerre des groupes allait faire rage : on était soit fan des Stones ou bien des Beatles.
Moi, j'aimais les deux , ça dépendait de mon humeur !
Mon titre préféré dans cet album : "Mother's little helper",
Mais le plus écouté fut sûrement le misogyne "Under my Thumb"




Under My Thumb
envoyé par moriganne. - Clip, interview et concert.

Ambiance de l'époque :

Mick Jagger commence à se lâcher côté fringues (Ah ! J'adore sa veste tellement indémodable !) et il a gagné en aisance depuis le "Get off my cloud" de 1965. Il cultive déjà ce qui deviendra son côté freaks.
Et puis la placidité légendaire de Brian Jones (ici au xylophone) et de Bill Wyman guitare basse. On ne voit pas beaucoup hélas ! Keith Richards. Le groupe se produit apparemment dans une petite salle. Le public est complètement et démonstrativement fan mais tout cela garde encore un petit côté bon enfant. Le service d'ordre est assuré par des boys très convenables !

Tout cela a un peu vieilli, mais l'essence reste comme un vieux parfum dont j'aurais ouvert le flacon!

dimanche 26 septembre 2010

Dieppe fait son cinéma

Ce très court métrage fut la bande annonce pour l'ouverture du festival de cinéma l'Ouvre-boîte qui se tient actuellement à Dieppe.
J'ai eu l'honneur de me trouver parmi les heureux figurants lors du tournage cet été. Heureux, parce que du côté des techniciens, la qualité et le professionnalisme étaient au rendez-vous. La réalisation est de Peter Mac Donald : un grand monsieur du cinéma américain et un homme charmant plein d'humour.
A la villa Perrotte, ambiance très détendue entre le réalisateur, la maîtresse des lieux ... et moi !




Et puis, le film : un certain regard sur la ville où je vis et que j'aime.


Tous a Dieppe
envoyé par tigercompany. - Court métrage, documentaire et bande annonce.

dimanche 19 septembre 2010

La Nature imite l'Art

Pour mon centième article, voici en titre un aphorisme d'Oscar Wilde que j'aime beaucoup. Celui-ci m'est arrivé un jour devant les yeux, par le biais d'un sujet de dissertation en philo. J'ai aimé composer ce devoir.
"La Nature imite l'Art !" C'est tellement vrai !
Depuis, j'ai toujours eu en tête cette phrase. Wilde, l'esthète avait tout compris et me transmettait cet héritage. Quelle chance !
Ce fut pour moi fondateur.
Hier, je me baladais sur l'estran près de chez moi.

Le paysage ressemble à ça :



En s'approchant, les rochers révèlent des formes comme ça :



Il est impossible de ne pas penser au "Reclining Figures" du sculpteur anglais Henry Moore devant ces blogs de grès mangés d'algues et de coquillages :


Femmes offertes ...





Blocs plus compacts au pied d'une falaise qui saigne...




Mâchoires minérales ...



Courbes lisses invitant à la caresse : les pleins et les vides qui se livrent selon la perspective, l'angle du regard ... Une caractéristique du travail d'Henry Moore.

Quelque chose de sensuel !



S'éloigner en laissant derrière soi cette belle image ?


La Nature imite l'Art : tout est là !

samedi 4 septembre 2010

Le Train Bleu


Retour sur les années folles !
1924 : la mode des bains de mer a attiré sur les plages de Normandie toute la "fashion life" parisienne. Depuis 10 ans, Gabrielle Chanel a ouvert une boutique sur la rue Gontaut Biron à Deauville, là où il faut être. Pour le tennis ou les cocktails, les garçonnes raffolent de cette façon casual chic d'habiller les étés normands.

Le Train bleu désigne un train de luxe lancé en 1922 qui relie l'Angleterre à la French Riviera .

C'est en référence à celui-ci qu'en 1924 fut créé par les ballets russes Serge Diaghilev, le ballet en un acte portant le nom de ce train.

L'intrigue reprend sur le ton satirique les pratiques mondaines dans les villes balnéaires.


Les plus grands artistes de l'époque ont contribué à sa réalisation.


La musique est de Darius Milhaud, accompagnant un livret de Jean Cocteau.
Les décors dans la veine cubiste sont d'Henry Laurens, et Coco Chanel fut sollicitée pour les costumes. Elle les voulut très graphiques.
Le rideau de scène est peint d'après un tableau de Pablo Picasso.
L'interprète principale est Bronislava Nijinska (la joueuse de tennis), la soeur du grand Nijinski. Elle a pour partenaires Lydia Sokolova (Perlouse ) et Anton Dolin (Beau Gosse ).





Voici une reprise de ce ballet en 1992, avec Elisabeth Maurin dans le rôle de Perlouse et Nicolas Le Riche dans le rôle de Beau Gosse. Ici, le pas de deux.


mercredi 9 juin 2010

Peintre du dimanche... même le dimanche !

J'ai peint cela dimanche dernier.

La peinture terminée, je l'ai mise à sécher hors de portée de Foujita la chatte, là juste derrière une sculpture que j'avais réalisée il y a quelques années à Londres, dans l'atelier d'Antony Caro... Excusez du peu !


Karl01 : acrylique sur papier

dimanche 30 mai 2010

Aggie

Pour les grands ou petits frères qui, dans les années 50, lisaient par dessus l'épaule de leurs soeurs, des bandes dessinées de filles.


Aggie est la fille du Capitaine Mack, absent du foyer la plupart du temps, et le souffre-douleur de sa cruelle belle-mère et de sa fille, Mona. Heureusement, Aggie peut compter sur une foule d'amis avec lesquels se nouent des intrigues et des aventures...

J'ai retrouvé les couvertures des albums que j'ai lus et relus dans mon enfance...

Roaring fifties !

Je rêvais bien sûr de cette vespa, une alternative aux "Vacances Romaines" que je ne connaissais pas encore. Je la trouvais follement chic, Aggie, avec sa petite veste à basques et sa jupette noire d'où dépasse un jupon.
J'ai eu cet album à l'époque où, à plat ventre sur un tabouret, j'ai souffert le matyre du "Ramène, écarte, serre !" et plouf ! Direct dans le grand bain !

Brrr! ces héroïnes qui goûtaient au frisson des mystères avec toujours une fin heureuse à la clé ! Je me souviens de la série des "Alice" dans la bibliothèque verte. Dans mon hit perso figurait Alice et le chandelier. En compagnie de ces jeunes américaines BCBG qui savaient s'émanciper pour aller visiter la nuit des villas abandonnées et démasquer les malfaiteurs, l'identification marchait à fond !

J'adorais cet album. Les copines du lycée montant un spectacle de danse et puis, le vilain petit canard dont on ne veut pas mais qui s'impose : celle qui a le maillot à pois, les lunettes et les jambes arquées.

Des histoires de filles !!!



Et puis... vers les derniers albums, il y avait aussi des histoires de garçons !



Une fille plus moderne, elle a détaché ses cheveux... la fin d'une époque ! J'avais moi aussi grandi...

© Crédits "illustratifs": H. Rasmusson / Editions Vents d'Ouest



lundi 24 mai 2010

Lucian Freud : Centre de gravité

L'artiste au travail dans son atelier,2005

photo de David Dawson

Niveau six, Galerie deux. Beaubourg.

L'atelier de Lucian Freud m'a prise au dépourvu.
L'atelier, pour moi, c'est le centre de gravité de l'artiste : lieu d'ancrage entre intérieur et extérieur, lieu de tension entre intimité et représentation.
Cela je le savais, mais je ne connaissais pas le travail de Lucian Freud
.


Reflection 1985. C'est un autoportrait. Freud en a déjà réalisé beaucoup, lorsqu'il était plus jeune. Ils jalonnent son parcours d'artiste. Ici, il a soixante trois ans.


Pourquoi celui-là entre tous ?

Parce que je suis touchée par ce regard gris-bleu, à la fois attentif et apaisé, les marques de la maturité sur son visage, le traitement de sa carnation.


Painter working, Reflection


Huit ans plus tard, Lucian Freud se représente nu et au travail, dans son studio dépouillé de tout décor. Alourdi par cette touche épaisse, grumeleuse qu'il vient d'adopter pour ses nus.

Two men in the studio. 1987/89

Dans notre siècle dominé par la photographie qui lisse et esthétise les corps, les nus de Lucian Freud viennent rappeler la chair, rien que la chair accidentée, lourde et heurtée par la vie.


David and Eli 2003/04
J'aime la passivité érotique du modèle et la provocation que son sexe omniprésent, donne à la scène. Langueur de la pose, de celle du chien, mais malgré tout une agressivité latente... Les feuilles de la plante y seraient-elles pour quelque chose ?



Troublante, cette animalité...


Nude with leg up. 1992
A travers ces poses, Freud abolit les références conventionnelles corps masculins, corps féminins. Ces postures, cuisses ouvertes, sont ici très féminines. Mais la masse musculaire est puissante, le corps massif, sans grâce et le sexe masculin ainsi offert créent une confusion...

Choquant ?

Moi, j'aime.
Leigh Bowery, ce modèle, a souvent posé pour Lucian Freud.

"Un de mes amis me disait un jour qu’étant fort petit, il assistait à la toilette de son père, et qu’alors il contemplait, avec une stupeur mêlée de délices, les muscles des bras, les dégradations de couleurs de la peau nuancée de rose et de jaune, et le réseau bleuâtre des veines. Le tableau de la vie extérieure le pénétrait déjà de respect et s’emparait de son cerveau. "
Baudelaire "Le Peintre de la Vie Moderne". (L'artiste, Homme du monde, Homme des foules et Enfant )

Et oui ! Lucian Freud me fait penser à Baudelaire critique d'art... peut-être ce jeu subtil avec un réalisme qui n'en est pas un, un expressionnisme qui n'en n'est pas un non plus ...